Dutronc de nuevo

jacques-dutroncMientras escribo, escucho el último disco de Dutronc, Madame L’existence.

En el disco, Dutronc interpreta Un jour tu verras una canción que hizo célebre Mouloudji y que es una de mis favoritas desde hace mucho tiempo, pero Dutronc ofrece una versión que mejora tal vez el original, como hizo con su histérica y deliciosa versión del suave y melodioso Le temps de l’amour, popularizado por François Hardy.

UN JOUR TU VERRAS

[vimeo]http://vimeo.com/64464535[/vimeo]

Hace poco se votó como mejor canción francesa de la segunda parte del siglo XX una de las más célebres de Dutronc: Il est cinq heures Paris s’eveille, esa arrebatadora canción que cuenta como los noctámbulos y los madrugadores se cruzan a las cinco de la madrugada. En este vídeo podéis disfrutar del simpático y bromista Dutronc interpretando esa canción.

[vimeo]http://vimeo.com/64468028[/vimeo]

Il est cinq heures, Paris s’éveille
(Jacques Dutronc)
(letra de Jacques Lanzmann)

Je suis l’dauphin d’la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d’balais

Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille

Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués

Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille

Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse

Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille

Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards

Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille

La tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher

Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n’ai pas sommeil

Finalmente, ¿cómo no escuchar J’aime les filles (“Me gustan las chicas”)?, una canción que sonaba en mi contestador automático cuando vivía en la calle Sambara de Madrid hace ya muchos años.

[vimeo]https://vimeo.com/64467841[/vimeo]

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En Días tranquilos en París puedes escuchar otra vez a Dutronc y ver antiguas fotografías mías en París.

[Publicado el 6 de diciembre de 2004 en Libertalia]

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LA DISCOTECA INFIEL

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LA DISCOTECA MORTAL

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